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1. |
Introduction
01:13
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2. |
Menteuse
04:01
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C’est vrai
Que t’as toujours eu c’que tu voulais
Sans même avoir peur des regrets
C’est vrai
Que tes mots ont toujours eu de l’effet
Tout le monde vante tes succès
Si t’avais traversé le désert
T’aurais des cicatrices sur la peau
Si tu t’étais rendue dans l’espace
Tu saurais calculer comme il faut
Pourquoi tu cherches
À montrer plus au monde
Que ce que tu as à lui montrer
J’ai beau creuser
Je n’tombe que face à face
Avec ces portraits de toi
Que tu n’es pas
Tu crois
Qu’en embellissant chaque faux pas
Tu peux alourdir ton propre poids
Tu crois
À tes histoires comme à des exploits
Convaincue que personne ne douterait de toi
Si t'avais traversé l'océan
Ta peau serait usée par le vent
Si t'avais exposé des peintures
Y'en aurait sur tes murs
Pourquoi tu cherches
À montrer plus au monde
Que ce que tu as à lui montrer
J’ai beau creuser
Je n’tombe que face à face
Avec ces portraits de toi
Que tu n’es pas
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3. |
Les fées
04:10
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Si prévisible et instable à la fois
Tu es repoussante de beauté
Le soir venu, tu te prends dans tes bras
Ils sont les seuls à ne pas t’éviter
Solitaire
Tu as appris à te taire
Ta vie est une tragédie
De mots non-dits
et de maux non-guéris
Tes conquêtes se fanent en quelques mois
Elles te brisent le coeur déjà brisé
Usent de ton corps, sans vouloir plus de toi
Mais tu as tant d’amour à donner
On se défile
En te sentant si fébrile
On te désire pour ta flamme
Puis on te blâme
De causer trop de drame
Moi il m’aime
Et toi il ne t’aime pas
Tu es plus belle
Mais il ne te veut pas
Moi il m’aime
Et toi il ne t’aime pas
Moi je t’aime
Et toi tu ne t’aimes pas
Imprévisible et stable, tout à la fois
Je suis le parfait équilibre
Le soir venu il me prend dans ses bras
Avec moi il se sent invincible
Je ne sortirai jamais du lot
Ni ne volerai assez haut
Pour l’éclipser
Je suis celle qu’on marie
Qu’on tient pour acquise
Jusqu’à ce que j’étouffe
Moi il m’aime
Et toi il ne t’aime pas
Tu es si belle
Mais il ne te veut pas
Moi il m’aime
Et toi il ne t’aime pas
Moi je t’aime
Et toi tu ne t’aimes pas
Moi il m’aime
Et toi il ne t’aime pas
Moi il m’aime
Et je ne comprends pas
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4. |
Cerises
03:16
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J’ai passé le temps des cerises à les manger une à une
Incapable d’en laisser tiédir dans le panier
Quelle infortune…
Les jours gris approchent
Et les cerisiers vides
Viennent se nouer autour de ma gorge
J’ai hésité trop longtemps avant de choisir une rose rose
Sans surprise, elles avaient toutes eu le temps de faner
Quelle triste chose...
Comment détourner
Les yeux des couleurs vives
Des mirages qu’on nous sert pour nous tenter?
Mon intention fragile
S’effrite au gré des saisons
Mes rimes volatiles
S’envolent à chaque floraison
S’envolent devant ma raison
J’ai laissé quelques vérités rester incomprises
Permettant au monde de ne plus rien me cacher
Quelle franchise…
Parfois je contemple
Avec tendresse
Mon vieil enthousiasme endormi
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5. |
Je n'sais plus
03:54
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Je n’sais plus si je veux ou si je n’veux plus
Je n’sais plus si je veux ou si je n’veux plus
Un jour, j’ai faibli devant l’adversité
J’ai accepté ce nouveau monde
Qui me prend par la main et veut me changer
Un jour, j’ai construit un château
Pour élancer ma main d’une meurtrière
Et faire virevolter mes rubans de haut
Je n’sais plus si je veux ou si je n’veux plus
Je n’sais plus si je veux ou si je n’veux plus
On m’a fait porter un corset trop serré
On m’a mis des mots dans la bouche
On m’a délié les mains pour mieux m’emprisonner
On me prend en photo
Mais derrière l’appareil,
Tout l’monde se fout de mon sourire
Et de l’éclat dans mes yeux
Dans mes yeux
Je n’sais plus si je veux ou si je n’veux plus
Je n’sais plus si je veux ou si je n’veux plus
On m’observe de loin avec des jumelles
Et toujours on me voit double
Même si je suis toute seule à brandir les bras
J’ai pourtant rêvé toute ma vie à un toit
Pour protéger tout ce que j’aime
Lorsque je m’enfuirai, je ne me retournerai pas
Je suis maîtresse du jeu
Malgré ma voix tendue,
Tout l’monde se fout de mes envies
Et de l’éclat dans mes yeux
Je suis maîtresse des lieux
J’ai beau m’époumoner
Tout l’monde se fout de mes désirs
Et de l’éclat dans mes yeux
Dans mes yeux
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6. |
Enfumée (cigarettes)
04:08
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Je réveille mes matins
Qui dorment sous un faux voile imperméable
Tenter, par trois fois, de disparaître
J'y parviendrai peut-être
Invisible, tu me suis partout
Flottant autour de moi
Tes cigarettes… aux arômes d'aurore
Tes cigarettes qui sentent comme toi
J'inspire et m'inspire
De ton odeur à couper le souffle
Est-ce toi qui m'a charmée
Ou la nicotine qui m'a flouée
Au grand dam de mes valeurs
Je suis rendue esclave de tes humeurs
Tes cigarettes.. aux arômes d'aurore
Tes cigarettes qui goûtent comme toi
J'irai acheter un carton de toi
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7. |
La mine
02:39
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J’écris à la mine
Parce que j’ai peur de changer d’idée
Demain, que vais-je penser
Quand on aura encore pilé sur une mine
Une de nos vieilles rancoeurs
De la sortie des bars
Qu’on n’arrive jamais à contourner
Elles nous sautent au visage
Et j’me réveille les yeux enflés
Pis on s’dit qu’on s’aime après tout’ s’être reproché
J’écris à la mine
Parce que j’ai peur de ton insouciance
J’aime mieux me donner la chance
De dévier pour t’effacer en silence
Je rêve de tout briser,
Retrouver enfin
Un semblant de naïveté
Je serai déjà loin
Quand tu verras tout exploser
Pis on s’dit qu’on s’aime après toute s’être reproché
Pis on s’dit qu’on s’aime sans en être persuadés
Pis on s’dit qu’on s’aime après toute s’être reproché
Pis on s’dit qu’on s’aime sans jamais se pardonner
On va s’endormir pour encore tout oublier
Pis on s’dit qu’on s’aime après toute s’être reproché
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8. |
Lasses
03:17
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Une lenteur inespérée
Arrêt sur image de la course effrénée
J’aperçois au loin le rivage
Enfin j’ose croire au bonheur, au bonheur
Vivre doucement
Être totalement, sans compromis
Oublier pourquoi on est lasses
On est lasses
En surplace
On est lasses
Pourquoi on s’est rendues là
L’eau jusqu’au cou, à courir dans le vide
Suivre un vent qu’on ne sait pas éviter
Et pourtant
Et pourtant
Simplement
Tout ce temps
Une lenteur inespérée
Un vide apaisant, une amère sérénité
Irrémédiable le néant
On prolifère, en attendant
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Andromède Montreal, Québec
Andromède (Marie-Neiges Harvey et Roxane Reddy) explore les possibilités infinies que leurs voix entremêlées peuvent créer. Soft rock réconfortant et audacieusement féminin.
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